samedi 5 avril 2008

inachevé ?


Première sensation d'acheminement vers un possible arrêt volontaire... Laisser la peinture ainsi pendant quelques temps, la décrocher et la rouler, avec le sentiment toujours un peu étrange d'une illégitimité à la conserver en l'état...


Souvent la cohérence d'une peinture ne trouve sa logique qu'en regard du travail suivant, comme s'il m'était nécessaire de rajouter des pièces au puzzle laissé à l'abandon en jouant sur un autre territoire. Extension permanente de la question, qui dans son inachèvement, se regarde encore comme question... "L'art, c'est de brûler les questions" disait Artaud... pas forcément d'accord... A moins d'entendre la chose comme ceci : suspendre la question, c'est toujours lui donner un terme. Reprendre à partir de la question, c'est en faire naître une autre, qui à son tour, dans sa suspension, en fait naître une autre, qui à son tour.....

mercredi 2 avril 2008

évolution d' "espace-corps"


troisième jour (2 avril)

petit à petit, les formes apparaissent, les directions se mettent en place, les équilibres de teintes et de lignes se précisent.... la dimension paysagère ne fait plus de doute... saut de la lézarde en mémoire ( c'est le nom d'une chute d'eau tout près de notre maison )... en haut de la peinture, les mammelles (un massif montagneux sur la route de la traversée)...

évolution d'une peinture


deuxième journée... peu de travail ce jour (1er avril), pas vraiment le temps entre deux cours...
peu d'évolution observable, surtout un retour sur les teintes, et l'affirmation du bleu...