Schizophrénie intégrait dans son espace un lieu plus petit, une cabine... les parois de ce lieu, oppressant dans ses dimensions ( une cellule au minima ), étaient tapissées de 56 productions diverses, mêlant dessins, gouaches, photos de marionnettes, sans réel lien les uns avec les autres, sinon celui de la bizarrerie, du cauchemar ou du délire, le tout s'appuyant sur les propos lus et enregistrés d'un homme habitant la commune de Petit-bourg... Cet homme est un malade psychiatrique, il couvre et recouvre sa maison de phrases et de textes punaisés racontant son calvaire intérieur. Schizophrénie voulait, par la juxtaposition de corps de chiens morts dansant et de corps humains improbables, approcher la part schizophrène de notre système social, celui-là même qui au nom d'un civisme de bon aloi nous domestique toujours davantage...
jeudi 7 février 2008
"Hot Dog" box 3, dans la petite cabine...
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