Penser comme une structure éphémère s'inscrivant dans un édifice préexistant, et à ce titre partageant quelques points communs avec l'art contextuel, l'espace de "Hot dog"se présente en trois parties inégales, mises en connexion par des tunnels permettant de passer de l'une à l'autre dans un sens déterminé préalablement. Ces trois parties vont croissantes en dimension, à l'inverse des poupées gigognes. La premiere, la plus petite, est un espace carré, exigu, dont l'entrée est fermée par un rideau noir . la paroi de gauche met le spectateur en face d'une série de 12 photographies sous verre de format 50 x 65 cm présentant des chiens morts sur les bords de route. la paroi droite présente quant à elle une série de 12 photographies de même format que sur la paroi de gauche présentant des sculptures de chiens assis ou marchants, volumes d'assemblage sans prétention, fragiles dans leur aspect. Le mur au centre est noir, des hot dogs dessinés à la craie blanche forment comme un motif de tapisserie, ouvrant sur le tunnel qui mène à la seconde pièce. le tunnel, d'une hauteur d'1 mêtre 20, oblige le spectateur à se baisser, se plier dans une situation de soumission toute chienne. ( à suivre...)
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