Première sensation d'acheminement vers un possible arrêt volontaire... Laisser la peinture ainsi pendant quelques temps, la décrocher et la rouler, avec le sentiment toujours un peu étrange d'une illégitimité à la conserver en l'état...
Souvent la cohérence d'une peinture ne trouve sa logique qu'en regard du travail suivant, comme s'il m'était nécessaire de rajouter des pièces au puzzle laissé à l'abandon en jouant sur un autre territoire. Extension permanente de la question, qui dans son inachèvement, se regarde encore comme question... "L'art, c'est de brûler les questions" disait Artaud... pas forcément d'accord... A moins d'entendre la chose comme ceci : suspendre la question, c'est toujours lui donner un terme. Reprendre à partir de la question, c'est en faire naître une autre, qui à son tour, dans sa suspension, en fait naître une autre, qui à son tour.....
1 commentaire:
et maintenant que fait-il ?
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