vendredi 7 novembre 2008

envisager l'impasse 3





Et les portraits en buste de continuer leur chemin, jusqu'au raz le bol (voilà bien un programme !)... Il y a bien eu entre temps l'ébauche d'un espace corps, qui attend son prolongement en diptyque, et que je n'ai pas encore photographié ( un vert bouteille à deux endroits me hérisse le poil, mais je n'arrive pourtant pas à m'en débarrasser. A suivre...

1 commentaire:

rabacoub a dit…

J'ai toujours eu envie d'avoir peur des masques Dogons en terre cuite dont ma mère raffolait, jamais face à eux du moins... Je n'y suis pas arrivé, ils étaient peut-être encore trop reconnaissables. Ils avaient encore sûrement quelque chose de profondément Humain (malgré la monstruosité dont ils semblaient se targuer en mon absence: mes rêves). A travers ces deux diptyques (surtout le premier, les traits négroïdes m'y ont poussés) je me retrouve face à la même incapacité. Gamin, à première vue, je ne me suis pas demandé si Mona lisa avait existé, je veux dire: elle me paraissait crédible. "Pourquoi pas?" et sans plus. Mais ici comme pour ces masques Dogons, je me pose la question en sachant ce que je dois y répondre, et il naît ici le doute. Les yeux? Le teint un tantinet scato? Le verre "cuite de trop" qui semble vous gêner? Qu'importe: l'important c'est le Doute qui créé la vibration, d'eux à moi et vice versa. Quant à l'impasse je n'en sais rien. Assurément il leur manque une âme (un regard, une teinte... une vie quoi) et ça me les rend intemporels: est-ce là l'impasse? J'attends de les voir portés par les corps photographiés dont vous avez parlé. Quant au vert bouteille... il est toujours utile de se rappeler la soif quand on écrit un texte aussi long dans un cadre aussi petit! Allez, je vais envisager une "binouze" moi...